Roche Bobois a fêté dignement ses noces de perles.
La directrice de l’établissement, Cécile Peyrard, a su mener de main d’experte cette entreprise qui se maintient contre vents et marées et reste florissante.
Pour l’occasion nous avons rencontré le PDG de la marque, Gilles Bonan, venu participer à l’événement, qui nous confirme que leur succès réside dans une trilogie : Avant tout la créativité, primordiale, avec la collaboration de tous les designers, ceci complété des marques de mode et de Haute Couture avec qui ils travaillent régulièrement. La qualité est le 2ème pilier important. Signalons au passage que toutes leurs fabrications restent européennes, ce qui leur permet de personnaliser une grande partie de leurs offres, en fonction des desiderata de leurs clients. 3ème point : l’innovation qui s’exprime par les différentes techniques et technologies. Par exemple, une nouvelle laque fabuleuse, la Daquacryl, a été créée pour Roche Bobois. Celle-ci a des propriétés de résistance extraordinaire et se répare très facilement en cas d’accident. C’est une exclusivité de la marque et cette laque se décline dans pas moins de 34 couleurs.
La diversité de leur offre va du Contemporain au Design en passant par la collection Nouveaux Classiques qui est en somme du classique français réinterprété. Il n’y a pas d’équivalent à Roche Bobois comme marque, qui ait une telle amplitude d’offre et une telle diversité. Les dernières tendances sont au bleu, décliné en canapés, sofas, coussins, très en vogue en ce moment. Plus structurelles, elles se trouvent dans le mélange et la fusion des styles. De plus en plus de gens sont accros à cette mouvance.
Un indémodable qui défie toute logique est le canapé « majong ». Il est sans cesse revisité avec des nouveaux tissus créés par Kenzo, Sonia Ryckiel, Jean Paul Gauthier, Missonni, …
Entièrement fait à la main, il a été conçu et fabriqué en Italie il a 42 ans !
Question de goût.
Quand on voit la déferlante de bling-bling qui remplit les vitrines, on s’interroge sur la politique de la marque. Roche Bobois nous avoue avoir une certaine capacité d’adaptation selon les pays. Aujourd’hui présents dans 45 pays, il est certain que la grande diversité de cultures les oblige à s’adapter à une certaine demande. Dans leurs 6 magasins situés en Chine par exemple, la présentation des boutiques va plus dans le « voyant » ou disons, va moins dans la sobriété que dans le reste du monde. Les chinois aiment le Louis XV réinterprété par exemple. Les russes sont plus dans la tendance « château français », du moins les russes qui résident à Moscou. Dans le reste du monde ils recherchent davantage des matières brillantes et plus « spectaculaires », dirons-nous.
En fin d’année Roche Bobois sera présent dans 49 pays ! Ils ouvrent en Inde, à Singapour, au Pérou… Le développement en Amérique du Sud est plus difficile, par exemple le Brésil pour protéger son marché, impose un droit de douane de 100 % ! Le Japon, pour une tout autre raison, est également au second plan, les loyers là-bas étant prohibitifs. La boutique Nº 1 au monde est celle de New-York, sur Madison avenue. Le succès y est colossal.
Concernant les Etats Unis, la croissance y est impressionnante et la crise économique ne se fait pas sentir, tout au contraire. Quant à la croissance de Roche Bobois, elle reste excellente. Le développement international de la marque est en vitesse accélérée avec plus d’un nouveau magasin par mois. L’entreprise comprend aussi bien leurs propres magasins que des magasins franchisés. Pour leurs magasins propres, on compte +/- 900 employés et avec les franchisés on arrive à 2500. En Espagne les boutiques se sont recentrées et Marbella reste un produit phare, tenu de main de maître par Cécile Peyrard.
Texte : Marianne Avanthay
Plus d’infos : www.roche-bobois.com