PLANETE Nous aurons alors officiellement épuisé les ressources naturelles de l’année…

A partir du jeudi 13 août, nous vivrons à crédit sur terre.

Photo publiée par l’institut brésilien Ibama montrant une zone touchée par la déforestation en Amazonie, le 21 mars 2014 – HO Ibama.

A compter de ce jeudi, nous vivrons à crédit et la dette risque d’être très difficile à rembourser. Le 13 août, l’humanité aura consommé toutes les ressources naturelles que la Terre produit en un an. Un peu comme si vous aviez rempli votre réfrigérateur le 1er janvier pour tenir toute l’année mais que vous aviez déjà tout mangé. Chaque année, la date du « Earth overshoot day », ou « jour de dépassement », avance : le 19 août en 2014, le 20 août en 2013, le 22 août en 2012… En moyenne, ce jour arrive trois jours plus tôt chaque année.

Il faut 1,5 planète pour couvrir les besoins de l’humanité.

Cette date, dont le calcul a été défini par l’ONG américaine Global Footprint Network, indique donc que nous vivons de plus en plus au-dessus des moyens de notre planète. Le calcul se fait en rapportant la bio capacité de la planète à l’empreinte écologique de la population. La bio capacité se mesure en hectares « globaux » : les surfaces biologiques productives, à savoir les surfaces cultivées, forestières, pâturées et les surfaces marines sont additionnées, pondérées par la productivité propre à chacune.  En 2010, la bio capacité totale de la planète était de 12 milliards d’hectares.

L’empreinte écologique correspond à la consommation des ressources naturelles : poissons produits par les espaces marins, bois et papiers produits par les forêts, viande et lait venant des pâturages, céréales et légumes des terres cultivées… On y ajoute la surface nécessaire pour absorber les émissions de CO2. L’augmentation de la population mondiale et, simultanément, l’alourdissement de l’empreinte écologique moyenne  ont contribué à faire exploser le rapport entre la production des ressources naturelles et leur consommation : il faut désormais 1,5 planète pour couvrir les besoins de la population mondiale.

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Source :  www.20minutes.fr