Cinq, quatre, trois, deux, un… Comme tous les ans, le 31 décembre au soir, des milliards de personnes fêtent la nouvelle année. Et si la date du 1er janvier nous semble aujourd’hui évidente pour marquer cet évènement, il n’en a pas toujours été ainsi. Et encore aujourd’hui il existe selon les cultures et les religions plusieurs calendriers, et donc plusieurs débuts d’années. Le plus célèbre est le Nouvel An chinois qui aura lieu en 2018 le 16 février (la date varie d’une année sur l’autre).

Bien sûr, il a bien fallu avec le temps que le monde s’accorde sur un calendrier « officiel » et donc sur un début et une fin d’année. Pendant plus de 1.500 ans, l’année débutait en France le 1er mars, selon le calendrier julien, du nom de son instaurateur, Jules César. Avec le printemps, c’était le mois du début des campagnes militaires, Mars étant le dieu de la guerre chez les Romains.

Notre calendrier actuel, le calendrier grégorien, fut instauré en 1582 par le pape Grégoire XIII. Il s’agit donc d’un calendrier chrétien. Or pour les chrétiens, l’année débute le jour de Noël, de même que la naissance de Jésus marque le débute de notre ère. Afin de conserver un découpage logique, c’est donc le premier jour du premier mois suivant Noël qui fut retenu pour marquer le début de l’année. La montée en puissance à travers les siècles des pays de culture chrétienne a fini par l’imposer de fait. Mais son application prendra du temps. Il sera par exemple rejeté par la France révolutionnaire de 1792 à 1806, la Russie ne commencera à l’utiliser qu’avec la révolution de 1917.

A noter que notre calendrier de 365,25 jours par an est inexact face à la durée réelle d’un tour de la Terre autour du Soleil. Il « retarde » d’environ 10 minutes par an ce qui fait que chaque millénaire, il faudrait avancer nos montres d’environ une semaine pour être en accord avec le temps véritable.

Source: francesoir.fr